mardi 22 juillet 2008

stupeur et tremblements

quelle belle ville! On va de surprises en surprises ici, on avait découvert Bangkok la typique avec ses quartiers pittoresques, Bangkok la capitale avec le quartier des ministère et palais et l'on a pu découvrir Bangkok la contemporaine avec son quartier gratte ciels, méga malls et réseaux autoroutiers et métropolitains aériens. On n'avait jamais vu ça, même pas à Jakarta. Cependant, il nous a fallu reprendre nor*tre route après cette escale pour découvrir les autres facettes de ce pays. Nous avons donc endossé nos sacs, la gare étant relativement loin, nous avons décidé de prendre un tuk-tuk(véhicule à trois roues=bejaj) -> erreur!!!
En effet, l'autre jour, lorsque nous avons découvert la ville à pied, nous avons été surpris que des tuk-tuk nous proposent de nous amener gratuitement où l'on voulait... on avait cependant décliné sentant le coup foureux. Les tuk-tuk à plaque jaune, ceux que tout le monde nous dit de prendre car moins cher, car leur carburant serait en partie remboursé par le gouvernement, font partie d'un systême très pervers je trouve mis en place par le gouvernement: ces tuk-tuk n'ont pas de réduction à la pompe, leur essence leur est offerte par le gouvernement! Seulement pour obtenir des coupons de gratuité, ils doivent conduire des touristes aux TAT (Tourist Authority of Thailand), espèce d'office de tourisme qui en fait est une agence de voyage gouvernementale!
Notre tuk-tuk nous amène donc là! Ilinsiste pour que nous rentrions, nous ne voulons pas, et voilà que la course qui devait coûter 20bahts en vaut soudain 200, rien que ça! On dit qu'on descend, on va se débrouiller autrement, il nous éloigne un peu et nous explique le systême. Pour ne pas qu'il ait d'ennuis et qu'il puisse avoir son carburant, nous rentrons dans le TAT. là, on veut nous faire acheter des titres de transport, prendre des réservations d'hôtels sur plusieurs jours et cela sans vouloir nous communiquer les prix quel'ont pourrait trouver à la gare ou au terminaux de bus... On se casse! ça leur a pas plu, le portier me dit furtivement qu'on va avoir des problêmes si on réserve pas ici, je lui demande de répéter, il me dit qu'il n'a rien dit... bon! on va essayer d'échapper à ce systême désormais. Un peu sous le coup, on décide finalement de prendre le bus, la galère. On change trois fois de bus pour arriver au terminal longues distances. Là, on prend des tickets pour Ayutthaya, les sacs sont dans la soute, le bus est près à partir, on veut prendre une photo, plus d'appareil! Merde! Bon, tant pis, on descend, il part sans nous. On cherche le terminal des bus de ville pour tenter de récupérer l'appareil qu'on a acheté en indo et qui contient toutes nos photos. Personne ne parle anglais, j'arrive à faire comprendre à un guichetier que j'ai perdu quelquechose dans un bus, il nous amène au poste central. Là, on nous demande de nous assoir, on prend nos passeports. Ils m'emmennent finalement dans une autre pièce où ils me font remplir des papiers en sanscrit, difficile. Et voilà qu'un gars arrive avec une petite sacoche, la notre! trop heureux! Mais c'est loin d'être finit... Un type me passe un téléphone avec personne au bout, puis finalement, j'entend quelqu'un parler en thaï, toujours aussi compliqué. J'arrive finalement à distinguer quelques mots d'anglais dans ce charabia, je devine qu'on me demande de décrire mon bien. Euh... c'est un appareil photo! gris, Olympus FE-115... de forme d'appareil photo, environ 6x10x3... la dernière photo est celle de la station de skytrain de Mo Chit, la première un petit déjeuner... On me demande de préciser la forme... devant mon silence et donc mon désaroi, la personne abandonne. Ouf! Je pensait que j'avait au téléphone quelqu'un qui avait mon appareil entre les mains et qui vérifiait mais même pas, l'appareil était en fait dans la sacoche devant moi. On me fait signe que c'est bon, je vais partir mais non, dernière 'formalité après un ultime document rempli, la photo souvenir, un cliché: un gars en uniforme me tend la sacoche à deux mains (elle pèse 300 grammes), je la reçois à deux mains également(desfois qu'elle tombe, quatre mains sont pas de trop) avec un sourire béat, une femme en uniforme rajuste ses lunettes pour figurer au second plan, un quatrième protagoniste s'incruste discretos sur la droite, superbe photo prise avec le portable d'un des agents. Je pensais pas vivre pareille situation avant ma prise de fonction en temps que ministre. On est tout sourire, on repart, Caro me raconte l'expérience de son côté avec les gens de l'autre bureau qui se levaient un à un pour aller la voir de face... On va pour racheter deux tickets au guichet, pas la peine, la femme prend nos anciens qui n'ont pas servi et change l'horaire au stylo, décidemment on redevient chanceux après la matinée mouvementée. On arrive à Ayutthaya, chose habituelle, le chauffeur de bus nous dit qu'on est loin d'oùon veut aller, qu'il nous faut un taxi, le chauffeur ne sait pas nous indiquer où l'on est sur une carte de sa ville mais sait nous indiquer où il va nous amener... On paye, on monte, on fait cents mètres, on descend... Au revoir connard! Voilà, on est à Ayutthaya, on a pas beaucoup avancé et vécu pas mal de choses, normal.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

que d aventures rocambolesques vous assumez mais cela vous fera de tres bons souvenirs !!! le principal etant que votre sante ne soit pas trop ebranlee il nous tarde de vous revoir et de vous entendre. gros bisous a vous deux.
SALSA au programme pendant 4jours precedes par le marche de nuit