jeudi 31 juillet 2008

fin de virée à motocyclette

Et ben, nous avons eu beau parcourir le nord en long, en large et surtout en travers, nous n'avons pas vu de ch'tis! trop déçus.
Sinon, on a croisé plein de gens très accueillants qui n'en font pas tout un cinéma. Et avons pas mal salit la moto, le loueur va pas être très ravi de nous revoir demain... On a fait escale en bord de Mékong, qui est un fleuve loin d'être paisible, c'est très impressionnant tout ce qu'il peut charrier et à quelle vitesse!
En regardant notre carte bien détaillée, nous avions tracé un petit itinéraire ter qui nous ferait arriver sur les rives du mékong par des routes secondaires mais dessinées sur la carte d'un attrayant trait jaunâtre qui laissait penser qu'il s'agissait bien de routes... Ils auraient dû en fait mettre quelques pointillés, car il s'agit souvent de route bitumées avec options nids d'autruches avec des portions de béton quand ça grimpe et des portions de rien du tout, de la boue, quand on comprend pas pourquoi(cf photo). En saison de pluies, ça fait que les portions boues cachent parfois des crevasses sous les flaques, oui, oui! des crevasses! J'ai du me décharger de caro et des sacs pour traverser en glissade. Y'a de la boue jusqu'aux rétros.
Nous avons donc passé une nuit reposante au bord du fleuve avant d'entamer notre retour à Chiang Rai. Pour se faire, nous nous étions tracé un itinéraire bis passant par des routes d'un trait jaune prononcé et passant par des villages au nom écrit en rouge. Les routes étaient bien bitumées, sauf que les nids d'autruches étaient devenus des nids d'oiseaux encore bien plus gros, une erreur de pilotage et s'était une roue avant cassée, en plein rien avec pas grand monde autour, que des cultivateurs de riz qui se trimballent sur des camions faits maison avec un moteur de motoculteur. de vrais bolides! Ils doublent parfois des vélos... Tout ça pendant une cinquantaine de kms pour arriver à l'ultime bifurcation qui nous ménerait à la route principale, la highway! On chemine une dizaine de kilomètres encore au milieu d'un paysage très différent, des collines sans cultures, avec que du bétail. Et là, après avoir vu les têtes de plus en plus stupéfaites des quelques paysants que l'on ai croisé, on tombe sur... une barrière qui bloque la route. Hallucinant, une route indiquée sur la carte bien bitumée, moins défoncée, avec certes de la végétation qui envahit presque jusqu'à la ligne centrale, mais au moins, il y a une ligne centrale! On devine un passage pas très licite sur le côté, on a pas fait tout ça pour rebrousser chemin avec la pluie qui débute, alors on y va, on trouve la derrière une végétation très bizarre, comme des champs à l'abandon, où des lianes auraient tout recouvert puis, de la pelouse bien tondue! et une garde-barrière! avec un garde! sur cette route qui semble interdite. Il vient, on se dit qu'on va se faire engueuler et qu'il va falloir enfin rebrousser chemin, que neni, il nous tend une carte platifiée et repart à son poste... sur la carte est marqué University of Mae Luang. On continue la route et arrivons sur une digue avec une retenue d'eau bordée de somptueuses résidences. Puis une autre barrière nous bloque la route, un sentier sur la droite nous permet de passer à travers les barbellés. Je résume, le gars tient une garde-barrière qu'il lève pour faire passer les véhicules entre deux barrières en bloquant l'accès... et il donne un ticket. Un peu louche, mais bon, desfois faut pas chercher. On poursuit donc et arrivons au centre du campus, un truc énorme où ils sont en train de construire un stade de bien 10000 places. On croise enfin des gens, des étudiants qui semblent, eux, surpris de nous voir là avec notre bécane crado puis un poste de sortie où l'on nous reprend le ticket plastifié. Nous avons donc pris une entrée officielle.
Voilà, sur ce, nous avons trouvé des chemins plus normaux pour rejoindre Chang Rai, après une énième bifurcation pour visiter un village, où nous avons récupéré notre deuxième sac.
On va certainement repartir demain pour Bangkok avant de tracer vers les plages du sud.
A plus et bienvenue Emma! je viendrais bientôt te rendre visite, je t'amènerais du nougat, ça pourra pas te coller aux dents!





route jaunâtre

Bolide à moteur de motoculteur











Le Mékong, Thaîlande à gauche, Laos à droite et Birmanie au fond.



entrée permise

mercredi 30 juillet 2008

force arc-en-ciel

Nous nous sommes pris pour des bisounours hier, nous avons sauté de nuage en nuage... avec de ci de là quelques éclaircies pour pouvoir admirer le paysage. En substance, nous avons gravit des monts, dévallé des pentes, pris de la pluie, des photos, des insectes plein les yeux, été invité chez des montagnards qui nous ont offert de l'eau devant le big dil local, été au sommet d'un 1500 mètres, visité un parc botanique, été refoulé par des militaires (détour de 40km du coup), arrivé à la nuit sous la pluie a Mae Sai, ville morte. Le détour est dû à la proximité de la Birmanie qui est en conflit permanent avec des résistants cachés en thaïlande dans les villages sur notre route et à l'iminence de l'obscurité nocturne qui voit sortir les guerriers de leurs tanières. On était alors à vingt kilomètres de Mae Sai, en pleine montagne, au sommet du Doi Tung, et avons dû redescendre ce que nous venions d'accomplir pour retrouver une route menant à la ville frontière. Descente sur route escarpée avec nuit tombante et pluie incessante, que du bonheur.
Et enfin, pour parachever cette journée éprouvante après l'étape la plus agréable à Mae Salong, nous avons trouvé le pire hôtel que l'on ait eu. Matelas rigides sur planches de bois dans cellule puant le moisi et peuplée de bestioles en tous genres à proximité d'un klub de karaoké semble-t-il. Mais avec eau brûlante sous la douche. Donc on s'éternise pas dans cette ville, qui n'est en fait qu'un collier de baraques le long de l'highway n°1 qui se termine ici en rue aboutissant au poste frontière.
Ils appellent ça une autoroute mais les vélos y circulent et en lieux des habituelles bretelles, on trouve des espaces entre les 2x3voies pour faire demi tour(des U-turn) et il y est fréquent de trouver quelqu'un qui plutôt que d'aller tourner au U-turn suivant, décide de faire quelques kilomètres en contre sens.
On a l'air aigri, mais on a mal dormi et l'on veut se casser d'ici. C'est pas de la prose mais c'est ce qu'on pense.
On est en route pour le triangle d'or tel que le définisent les géographes et vers Chiang Sen.

Insolite du jour: les femmes Thaïs du côté de Chang Mai se retrouvent sur les places publiques le soir venu pour.... leur cours d'aérobic collectif. Environ une centaine d'adeptes se donnent rendez vous devant leur coach qui dispense ses instructions en musique avec sa sono. ça fait un peu corréen du nord.










mardi 29 juillet 2008

En champ thé

Nous sommes enchantés, tout d'abord par les paysages qui s'offraient a nous apres chaque virage, je m'arretais tous les deux cents metres pour prendre un cliché, puis par le fait de prendre des routes aussi peu fréquentées, cheminant de vallées en cols. Nous avons eu la chance d'arriver a destination avant la bruine(cf photo). Nous avons alors pu constaté l'extreme gentillesse des gens qui peuplent ses paysages de carte postale, on dirait qu'il ne communiquent que par sourires, tout le monde a l'air tres heureux et encore plus heureux de le faire savoir. Enchantés toujours par l'hotel qui nous attendait, une magnifique maison de bois, en plein village(le village se résume a des maisons disséminées le long d'une route), tres bien tenue, avec de coquettes petites chambres sans vitres aux fenetres, un futon posé au sol. La famille qui possede ce havre de paix (avec eau chaude et connection internet)est d'autant plus sympathique, il est impossible ici de vider sa tasse de thé, quelqu'un surgit toujours pour la reremplir. Nous avons trouvé le meilleur sommeil du voyage, sous notre couette épaisse(au dessus de 1000m), avant d'etre réveillés par les chants de coqs, le bruit de la pluie ruisselante sur le toit et les coups de balais en brindilles pour chasser l'eau du pas de la porte, un régal. Tout est régal ici, meme la cuisine, la meilleure que l'on est rencontré en thailande. Cependant, nous allons poursuivre notre route vers le triangle d'or en longeant la frontiere Birmane via le Doi Chang Mup. Le temps est bien couvert aujourd'hui mais l'on espere toujours quelques éclaircies pour profiter des paysages, le gars de l'hotel me dit a l'instant qu'il y était hier quand il s'est mis a pleuvori et que son 4x4 avait du mal a monter, qu'il patinait et qu'il redoutait de dévaller la pente a reculon...













lundi 28 juillet 2008

PIFI uniquement

Nous sommes à Chang Rai, dans le nord de la thaïlande, arrivés hier soir à 21h30 sous une pluie batante, nous avons trouvé un jeune qui nous a spontanément proposé de nous conduire à notre auberge qui se trouvait à deux km... on a accepté. Il parlait un peu mais surtout comprenait bien le français pour avoir vécu un an à Bruxelles dans le cadre d'un programme d'échange d'étudiants. On a donc pu bien se renseigner sur la région et il avait l'air très curieux de savoir pourquoi on avait décidé d'atterrir là. Un moment fort sympathique après une journée forte en km de motocyclette et de vision panoramique de coins pommés, (nous avons traversé des villages de montagne Hmongs sur des pistes en terre(boue).
Et comme nous en redemandons, nous venons à l'instant de louer une moto, rassembler quelques affaires et la crème solaire restante dans un sac et nous prenons la route pour quatre jours à travers le nord montagneux du triangle d'or. Pas sûr que l'on puisse donner de nouvelles alors voilà l'itinéraire prévu au cas où... today, Chang Rai-Mae Salong, demain Mae Salong- Mae Sai, après demain Chiang Sai et le mékong puis retour Chang Rai.
A bientôt.

samedi 26 juillet 2008

quelques averses éparses

Nous avons le plaisir de retrouver les joies de la moto, sauf qu'ici, on est en pleine saison des pluies, 27 jours de pluie par mois... heureusement, ça ne dure en général pas plus d'une heure par jour et plutôt en soirée.
Nous avons pu donc visiter les environs, en se perdant extrêmement fréquemment puisque non seulement nous avons une carte très peu détaillée, mais surtout tout les panneaux sont en sanscrit, impossible de différencier deux mots pour nous. Et lorsque l'on s'arrête pour demander notre chemin, la personne ne parle évidemment pas l'anglais et ne sait pas non plus lire l'alphabet latin, difficile de lui demander de nous montrer sur la carte. Sans compter qu'un Thaï donne toujours une réponse à une question, même s'il n'en a aucune idée, donc minimum trois avis nécessaires.
La région de la plaine de Chiang Mai ne présente pas de panoramas extraordinaires alors nous opterons demain pour la grimpette dans les montagnes toutes proches qui marquent une frontière naturelle avec la Birmanie. En espérant tomber sur un village de tribu de montagne...

Nous avons visité une ferme d'orchidées pour le plus grand plaisir sûmrement de nos quelques amis orchidophiles(keul et julie particulièrement).

joyeux 28 ans de mariage papa et maman Laurendon!

insolite du jour: Il arrive dans des coins un peu plus reculés, sur le parking devant une épicerie, de voir une bonne dizaine de motos bien alignées et ... un éléphant! Le gentil pachyderme attend patiemment que son propriétaire ait fini de faire ses emplêtes en évitant de bousculer les autres véhicules.